Les Zurbains 2015
Un laboratoire : Les Zurbains 2015 prélèvent un morceau de la vie de cinq personnages et, grâce à un regard à la fois pénétrant et sensible, nous font découvrir la quête propre à chacun. Quête de liberté, quête d’aventure, quête d’identité, quête de paix, quête de transparence. Comme passées sous un microscope, des histoires empreintes d’humanité et d’humour sont étudiées, observées, explorées afin de nous faire entrer au cœur de l’intime. Elles laisseront immanquablement une trace en chacun de ceux venus les entendre.
Textes Emma Leteinturier, Marie-Claude Verdier, Mia Bisson-Archambault, Camila Rodriguez, Jérémy Benoit
Mise en scène Monique Gosselin, Marianne Dansereau, Jonathan Caron,
Simon Landry-Désy, Anne-Marie Levasseur, Meggie Proulx Lapierre
Assistance à la mise en scène et régie Marie-Josée Petel
Scénographie Cédric Lord
Costumes Sandrine Bisson
Éclairages Mathieu Marcil
Environnement sonore Alexi Babin Rioux
Direction technique Jean Duchesneau
Auteures-tutrices Rébecca Déraspe, Marie-Hélène Larose-Truchon Annick Lefebvre Pauline Sales
Photographies Jean-Charles Labarre
Présenté en collaboration avec le Théâtre Denise-Pelletier (Montréal), le Théâtre jeunesse Les Gros Becs (Québec) et le Préau, Cendre dramatique régional de Basse-Normandie (Vire, France).
Tout public dès 14 ans.
Ouest France
22 mai 2015
La scène est nue et les monologues noirs. On ne voit rien à part les personnages, qui occupent tout l'espace avec la lourdeur des drames qu'ils racontent. Il y a pourtant de l'humour dans leurs récits, car ils sont tous jeunes et racontent leur histoire avec la légèreté de l'adolescence.
Alexandra Reymond
Montheatre.qc.ca
Mai 2015
Une fois de plus, Monique Gosselin dirige l’ensemble des textes et des interprètes. L’intéressante structure scénographique, composée d’une petite scène légèrement surélevée avec barreaux comme sur un échafaudage et d’un mur aux teintes foncées en arrière-plan, accompagne ces quasi-monologues, autant dans les moments plus rigolos ou cocasses que dans les révélations plus difficiles. Car si la prémisse s’adresse à priori au public du secondaire, les thèmes abordés tout au long du spectacle ne tendent jamais, ou presque, vers une approche didactique. Le traitement dramaturgique, la direction d’acteurs et même le vocabulaire parfois cru ne s’inscrivent jamais dans la morale bêtifiante ou l’étalage de bons sentiments sirupeux.
Olivier Dumas