La langue du caméléon
Première mise en scène de Sylvain Scott, La langue du caméléon laissait entrevoir des jeunes percevant systématiquement les autres comme une menace, ne voulant aucunement laisser transparaître leurs faiblesses par crainte que les autres s'en servent comme munition pour mieux les atteindre.
Répondant à un appel de détresse, Marie-Maude, Paul-Henri-Benoît, Cédric et Mireille se retrouvent dans le sous-sol d'un immeuble. Lieu unique de la pièce, cet espace mystérieux devient l'incubateur de leur transformation imminente. C'est en croyant sauver une âme en détresse qu'ils seront les témoins d'un duel opposant leurs craintes et leur courage. À travers cette peur qui les ronge, ces jeunes se révèlent dans leurs faiblesses et leur fragilité des êtres courageux.
Première mise en scène de Sylvain Scott, La langue du caméléon mettait en évidence le malaise des personnages à l'égard de leur propre vulnérabilité. La pièce laissait entrevoir des jeunes percevant systématiquement les autres comme une menace, ne voulant aucunement laisser transparaître leurs faiblesses par crainte que les autres s'en servent comme munition pour mieux les atteindre.
De 2001 à 2004, La langue du caméléon a été joué près de 100 fois au Québec.
Le texte de Reynald Robinson est publié chez Duchesne Éditeur.
Texte Reynald Robinson
Mise en scène et musique originale Sylvain Scott
Distribution à la création Jean-Sébastien Lavoie Patrick Olafson Hénault Catherine Proulx-Lemay Anka Rouleau
Ont aussi fait partie de la distribution Caroline Dardenne Maude Nantel
Assistance à la mise en scène Josée Kleinbaum
Décor, costumes et accessoires Marc Senécal
Éclairages Martin Labrecque
Vidéos Luc Gélinas
Environnement sonore Benoit Durand-Jodoin
Maquillages Florence Cornet
Direction de production Joanne Vézina
Photographies Simon Ménard
Créé en 2001 en résidence à la Maison de la culture Pointe-aux-Trembles.
Le Devoir
27 mars 2003
La langue du caméléon est un spectacle qui laisse des traces. Des traces comme celles qu'on cherche quand on a cet âge-là, qui ne sont plus les petites pierres du Petit Poucet mais qui ne sont encore que d'indéfinissables mirages.
Michel Bélair
Plein jour
25 novembre 2002
Il s'agit de sa 9e production. Elle s'intitule la langue du caméléon et explore avec humour la voie du théâtre chanté dans une langue hors du commun, la danse et la vidéo contribuent à l'aspect poétique de cette création.
Raphaël Hovington